16 mars 2007

Hymnes Déchirés - Renaissance de la cruauté


24 Juin 2005
Matin après la tempête,
Au Viaduc Café

I
Renaissance de la cruauté


Sortir la tête de l’encre
Qui s’échauffe au soleil
L’encre maudite
Qui jamais ne s’effrite…
Peut-elle se cristalliser ?

J’ai parcouru les chemins détournés ;
Des derniers aux premiers—
Ma préférence n’a jamais tardé…

Je cherchais…
Surtout à m’enfuir
Pour éviter qu’on me trouve…
Comme toujours dans ces cas-là…

Aujourd’hui je me résorbe !
Je me suis rabaissé d’humilité…
Assez, je dis ! Fini !
Je me suis désossé, je l’ai dit,
Parce que je ne comprenais plus.

Maintenant, j’ai faim de nouveau
Mon rictus peut redevenir cruel…
J’ai été trop mièvre
Pensant qu’on me respecterai ainsi…
Je l’ai cru et me suis trompé.

Alors, assez, je dis !
Assez ! Qu’hurle le sang de mes démons :
Je quitte la douce demeure
Et me jette dans la rocaille de la rue…

Ah ! On m’a trop prit pour un enfant…
Mais j’ai la rage…
Et je suis assoiffé de seins et de cyprine,
Venez femmes ! vous frottez à un homme
Si vous ne craignez pas d’être soumises
A ces caprices brutaux et bucaux…

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Jamais Femme ne se soumet même si elle a peur...car de ces caprices dont vous parlez Monsieur,elle est la révelatrice. Alors méfiez-vous de celles qui dorment car dans leurs songes, leurs caprices sont rarement révélables!