7 mars 2007

LES FEMMES DES AUTRES, par David Falkowicz

Une chanson des Smiths résonne dans un café du Vieux-Lyon. Son écoute m’émeut, me rend silencieux. D’une écriture lente et rugueuse, je noircis quelques pages de mon carnet, et me résous à rendre compte, à bout portant, des fluctuations de mes pensées. Il fallait bien l’éclat vibrant et sarcastique de la voix de Morrissey pour me décider à faire un retour sur mes propres déclinaisons - celles du verbe, mais aussi de mon âme...
Je m’essaie à débarrasser ma peau de ses lambeaux de peur, de ses scories volcaniques qui m’oppressent et m’engagent.
Le temps brûle ; son écoulement est un doux supplice. Je suis agité de légers soubresauts. L’amour se dissout dans l’air de la nuit.
Je recentre mes défaites et mes victoires, et comptabilise les parties manquées, les erreurs de parcours : les renoncements, les lâchetés, les effronteries. Mes soirées s’avèrent ainsi inépuisables, et achèvent des journées déstructurées, des journées vacillantes à traîner le cœur bouillonnant de nouvelles conquêtes....

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