26 mars 2007

Le métronome

Les jours avancent en métronome
Et donnent à revoir le mode saccadé qui est le mien.
La cadence est régulière, le trajet aux abords de la droiture.
Le rythme organisé en une marche au quotidien.
Non pas la marche du quotidien : celui-ci va en cercle,
Incapable d'inventer la tangeante.

Métronome à rebours pour un métro de gnomes en contour.

Tic-Tac, Tic-Tac - L'urgence a commencé - Tic-Tac, Tic-Tac - Le bolide est acéré - Tic-Tac, Tic-Tac - L'urgence est consommée - Tic-Tac, Tic-Tac - Le métronome est balancé.

Balancée, la vie, accrochée à la base de la tige du métrognome, mesure intempestive des petits coeurs qui vibrent quand même.

Poésie des mots qui percent la neige qui recouvrait ma solitude.

Poésie des mots qui malgrè l'haleine puante de la bouche du métro arrive bien, encore, à faire bander mes sens en de précoces éjaculations d'encre bénines.

Poésie des mots qui bravent le danger de la norme-allitée, en alitérant les consonnances flamboyantes de la vie des sens.

Poésie des mots quand le train s'arrête comme une enclume de matière inerte...

Le 21-03-07

1 commentaire:

Anonyme a dit…

C'est bon ça, ça balance et ça cause!

Normopathie !
quand tu nous tiens,
tu nous combles
d'une sérieuse paresse.

Bonheur maladif !?

Zub